Le programme du baccalauréat en France correspond à la licence, qui dure trois ans. Les candidatures se font sur le site de Campus France. Le site web du centre propose un catalogue complet des universités françaises et des instructions détaillées sur la manière de créer un dossier en ligne avec les documents requis. Il n’y a pas de test d’entrée dans les universités publiques françaises et tout le monde peut s’inscrire après avoir présenté les documents requis. La procédure d’admission commence généralement en décembre et se termine en mars.

Les études en lisense commencent en septembre ou octobre, selon l’université et l’orientation. L’année universitaire est divisée en deux semestres et les étudiants doivent passer des examens à la fin de chaque semestre. Ils sont particulièrement importants pour les étudiants des facultés de médecine, car la France a un système de numerus clausus, qui limite le nombre de places en deuxième année et ne permet qu’à 15-20% des étudiants, entrés en faculté de médecine, de poursuivre leurs études. En outre, les facultés de médecine françaises ont un quota pour les candidats étrangers, qui s’élève à 8 % du nombre total de places. À partir de 2020, une nouvelle réforme de l’enseignement entrera en vigueur et supprimera le système de quotas, le numerus clausus et la première année de formation de pré-spécialisation des professions médicales (PACES). Les détails exacts de ces changements ne sont pas connus pour le moment.

L’admission dans la plupart des grandes écoles pour les programmes de premier cycle se fait après l’achèvement des classes préparatoires. Le processus varie d’un lycée à l’autre : les élèves passent des examens d’entrée, passent des entretiens et présentent un portfolio, sur la base duquel un comité sélectionne les candidats méritants. Les examens d’entrée durent généralement plusieurs semaines et permettent de tester par écrit les connaissances acquises par les étudiants en CPGE. Après avoir réussi ces tests, les étudiants devront passer une autre étape : résoudre et défendre oralement un travail pratique.

Certaines grandes écoles peuvent également être saisies directement après l’école. Un tel système est courant, par exemple, dans les écoles secondaires d’ingénieurs. Ici, les classes préparatoires de deux ans sont directement intégrées au programme principal. L’avantage par rapport à la CPGE est que vous ne vous contentez pas d’étudier pour les examens d’entrée, mais que vous acquérez également des connaissances dans votre domaine d’intérêt. Il est également considéré comme moins stressant pour les candidats à l’entrée en première année que les deux types d’examens, d’abord pour la CPGE puis pour les grandes écoles.